Édition du lundi 8 décembre 2014
Les zones franches urbaines deviennent « territoires entrepreneurs »
Les députés ont voté la semaine dernière, dans le cadre de l’examen du PLFR 2014, la poursuite du dispositif des zones franches urbaines (ZFU) en le rénovant. La nouvelle mouture entrera en vigueur le 1er janvier prochain sous le nom de Zones franches urbaines - Territoires entrepreneurs.
Critiquées pour leurs résultats mitigés, les 100 ZFU échappent ainsi à la mise à la trappe initalement prévue pour 2014, au prix d'une refonte. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'Assemblée nationale a ainsi prolongé jusqu'à fin 2020 les exonérations d'impôt sur les bénéfices dont profitent les entreprises, à condition qu'elles signent un contrat de ville avec l'Etat et les collectivités locales concernées.
Les entreprises devront compter au moins 30% de salariés résidant dans les quartiers défavorisés, contre 50% précédemment pour bénéficier d'exonérations de cotisations sociales. Le plafond sera ramené à 50 000 euros, contre 100 000 euros actuellement, « afin de limiter les effets d'aubaine ». Ce plafond sera toutefois relevé de 5 000 euros par nouveau salarié domicilié dans les quartiers défavorisés. En revanche, les exonérations sociales qui « ne se justifient plus » ne seront pas reconduites pour les entreprises, a souligné la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, Myriam El Khomri.
Pas ailleurs les petits commerces bénéficieront d'une exonération d'impôts locaux s'ils sont installés dans un des 1 300 quartiers prioritaires.
Dans un communiqué commun, le ministre de la Ville et sa secrétaire d’Etat soulignent que le gouvernement a souhaité transformer « le dispositif pour expurger les effets d'aubaine et renforcer l'impact sur la création d'activités et d'emplois ». « Cette réforme concrétise la volonté du gouvernement de faire du développement économique un axe prioritaire de la nouvelle politique de la ville », ajoutent les deux ministres.
Vendredi, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) s’est félicité dans un communiqué de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de refonte des ZFU. En janvier dernier, le CESE « plaidait en effet pour une refondation du dispositif des zones franches urbaines et pour son intégration dans le cadre des futurs contrats de ville (…) L’article voté par les députés va dans ce sens en reconduisant les ZFU sur la durée des contrats de ville 2015-2020, tout en transformant le dispositif pour limiter les effets d’aubaine et renforcer l’impact sur la création d’activités et d’emplois », indique le communiqué.
Critiquées pour leurs résultats mitigés, les 100 ZFU échappent ainsi à la mise à la trappe initalement prévue pour 2014, au prix d'une refonte. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'Assemblée nationale a ainsi prolongé jusqu'à fin 2020 les exonérations d'impôt sur les bénéfices dont profitent les entreprises, à condition qu'elles signent un contrat de ville avec l'Etat et les collectivités locales concernées.
Les entreprises devront compter au moins 30% de salariés résidant dans les quartiers défavorisés, contre 50% précédemment pour bénéficier d'exonérations de cotisations sociales. Le plafond sera ramené à 50 000 euros, contre 100 000 euros actuellement, « afin de limiter les effets d'aubaine ». Ce plafond sera toutefois relevé de 5 000 euros par nouveau salarié domicilié dans les quartiers défavorisés. En revanche, les exonérations sociales qui « ne se justifient plus » ne seront pas reconduites pour les entreprises, a souligné la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, Myriam El Khomri.
Pas ailleurs les petits commerces bénéficieront d'une exonération d'impôts locaux s'ils sont installés dans un des 1 300 quartiers prioritaires.
Dans un communiqué commun, le ministre de la Ville et sa secrétaire d’Etat soulignent que le gouvernement a souhaité transformer « le dispositif pour expurger les effets d'aubaine et renforcer l'impact sur la création d'activités et d'emplois ». « Cette réforme concrétise la volonté du gouvernement de faire du développement économique un axe prioritaire de la nouvelle politique de la ville », ajoutent les deux ministres.
Vendredi, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) s’est félicité dans un communiqué de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de refonte des ZFU. En janvier dernier, le CESE « plaidait en effet pour une refondation du dispositif des zones franches urbaines et pour son intégration dans le cadre des futurs contrats de ville (…) L’article voté par les députés va dans ce sens en reconduisant les ZFU sur la durée des contrats de ville 2015-2020, tout en transformant le dispositif pour limiter les effets d’aubaine et renforcer l’impact sur la création d’activités et d’emplois », indique le communiqué.
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